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Bizerte_Errakh_lé : le hashtag qui gêne administration et politiciens

Suite à la détérioration de la situation environnementale et à la propagation du fléau des braquages, des pots-de vin et du vol, nombre d’activistes tunisiens ont lancé une campagne sur les réseaux sociaux. Il s’agit du hashtag : #Bizerte_errakh_lé


Très vite, la campagne a réussi à attirer l’attention, pas seulement  des internautes, mais aussi celle des autorités compétentes, des directions locales et des dirigeants sportifs.


En effet, les directions régionales se sont retrouvées dans l’obligation de suivre les publications des internautes via leurs comptes et leurs pages sur les réseaux sociaux. Ces responsables étaient donc contraints d’ouvrir l’œil et de regarder les points de défaillance dans toutes les zones de la région pour essayer d’y remédier. Mais les objectifs des caméras et des cellulaires des activistes les a mis face à la réalité : pas d’échappatoire, la vérité est photographiée, filmée, publiée et partagée et il fallait agir !

 

#Bizerte_errakh_lé: Les politiciens écartés


Ceci dit, et selon Mourad Dellagi, correspondant de Mosaïque à Bizerte, le « hashtag » tant controversé aurait mis l’eau à la bouche de nombre de politiciens qui auraient sauté sur l’occasion en contactant les activistes et en leur proposant une aide. Sauf que ces derniers, ne voulant pas permettre aux politiciens d’interférer dans cette affaire et de se prétendre « sauveurs », ont refusé toute aide politique.


Notons que l’initiative prise par les activistes a mis tout comportement incivique des habitants de la ville sous les feux de la rampe. Ils considèrent justement que le citoyen tient une responsabilité dans la détérioration de la situation environnementale, dans la propagation de la corruption et des pots-de-vin. Ils croient que la réforme doit prendre sa naissance auprès du citoyen qui est redevable de changer de comportement. Et c’est à ce propos qu’ils ont lancé ce solgan « Fais ton devoir, ensuite demande tes droits ».